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Polkas*

Fascinée par les débuts de la photographie,Charlotte Deguerre saisit une partie que l'Histoire semble vouloir cacher par éternelle pudeur. Elle entrevoit la naissance d'une nouvelle forme d’Érotisme, puis de Pornographie, par l'entremise du cliché. Tel un Greluchon, elle collectionne toutes formes imagées et textes érotiques, documentant l’activité des Maisons d'illusions du début du XXème siècle.

 

Par cette pratique du dessin, Charlotte souligne autant les corps de ces femmes que leurs destins. Objets de désir, dont les libertés sexuelles n'avaient d'égal que les conditions d'enfermement.  Créatures fantasmées, que l'on entretient dans des cages dorées. C'est sans nom, seule, et malade que nos volailles se plumaient, avant d'être jetées.

 

*Petit sobriquet utilisé par les photographes de Maisons closes, pour désigner une image de groupe.

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