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Cocottes charnelles

« Chair de Poule » est ainsi nommée l'exposition ayant eu lieu au Poulailler en octobre-novembre 2015, et orchestrée par l'artiste Pascale Adnet 
En compagnie de trois autres artistes :  Charlotte Deguerre, Anne-Marie Liènard, et Juliette Panier, les « cocottes » tentent de célébrer et clore 10 ans d'existence d'un lieu d'exposition atypique avec une certaine affection, et beaucoup d'enthousiasmes.  
Dès lors, c'est 4 artistes, 4 gonzesses, 4 cocottes qui investissent les lieux. Regards croisés, jeux de mots, becs et ongles vernis. De cette rencontre, née une exposition ou le corps se dévoile, avec humour, passion, et tendresse. Hommage à la féminité,à la maternité, et à la sexualité ; le corps semble épidermique sur un ventre, une cuisse. Il est « présence de l'absence » sous un corset ou dans un nid. Il est enfin incarné dans un Poème.  

 

La série Cocottes charnelles N°4 est le fruit de cette rencontre. Si le Poulailler reste dans nos esprits, le lieu où l'on élève des volailles pour s'en nourrir. Il est selon le Dictionnaire historique... de la littérature érotique...un sobriquet pour parler d'un lieu de débauche.
 Mais qu'est-ce qu'une poule débauchée ? Avec son excès de plumes sur le crâne, elle fume le maïs en cachette, et avec concupiscence dévore des posters de Mike le coq sans tête.
Cette série de Pointes sèches offre une lecture multiple. Au delà du jeu de mot, c'est le jeu des images qui intéresse l'artiste. Réminiscence d'un tableau de Van Rysselberghe, la jeune fille au Tub n'est autre que l'image d'un corps juvénile, dont la coquille douce et délicate se brise par notre état de voyeur, et que nous finirons par vider de toutes substances charnelles.
 

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